5-second digest
■ HP ALM reste un outil clé pour orchestrer les tests et la qualité.
■ La version 25 modernise l’intégration avec les chaînes CI/CD (Jenkins, Jira, GitLab).
■ L’enjeu : transformer HP ALM en levier de pilotage, pas en simple dépôt de tests.
■ Les bonnes pratiques concernent la structuration, l’automatisation et le reporting.
■ KPI à suivre : taux de tests automatisés, couverture de régression, MTTR, taux de release validées.
Introduction : un outil historique face à la modernisation du Delivery
HP ALM (anciennement Quality Center) a longtemps été le pilier du test management en entreprise. Pourtant, avec la montée du DevOps et des pipelines CI/CD, beaucoup d’organisations l’ont cantonné à la documentation des tests manuels.
Or, la version HP ALM v25 change la donne : meilleure API REST, connecteurs natifs vers Jenkins, Jira ou Azure DevOps, et reporting modernisé. Bien utilisé, HP ALM peut redevenir un acteur central du Release Management, notamment pour les grands environnements régulés (banque, assurance, pharma, industrie).
1. Structurer le référentiel de tests pour une vraie traçabilité
HP ALM n’apporte de valeur que si la structure du référentiel est claire.
- Organiser les tests par composant applicatif et type de test (fonctionnel, régression, non régression).
- Éviter les dossiers « fourre-tout » et garder une arborescence identique entre releases.
- Lier systématiquement les tests aux user stories Jira ou aux requirements ALM.
Exemple banque : un acteur européen a réduit de 25 % le temps de validation en harmonisant sa structure de tests entre trois équipes agiles.
Checklist HP ALM v25 :
☑️ Nommer les tests selon un modèle standardisé.
☑️ Étiqueter les jeux de tests par release ou incrément SAFe.
☑️ Vérifier la traçabilité complète story → test → défaut → release.
2. Automatiser intelligemment avec Jenkins et GitLab CI
HP ALM v25 s’intègre désormais nativement aux chaînes d’automatisation.
- Connecter HP ALM au pipeline Jenkins ou GitLab CI pour exécuter automatiquement les tests de régression.
- Publier les résultats directement dans le module “Test Lab” pour un suivi centralisé.
- Déclencher les tests post-déploiement dans les environnements QA et préprod.
Exemple assurance : en liant HP ALM à Jenkins, un groupe international a réduit son MTTR de 45 % sur les incidents post-release.
3. Piloter la qualité via des dashboards dynamiques
HP ALM v25 améliore considérablement le reporting grâce à Power BI et ses APIs ouvertes.
- Créer des dashboards par release : nombre de tests exécutés, taux de succès, couverture de régression.
- Comparer la qualité entre versions successives.
- Publier les indicateurs clés dans les comités Go/No-Go.
Exemple industrie : un constructeur a réduit de 30 % ses reports de GoLive grâce à un tableau de bord HP ALM partagé en comité Release Management.
4. Gouverner l’usage pour éviter la dérive documentaire
HP ALM peut facilement devenir un “cimetière à tests” si la gouvernance n’est pas claire.
- Définir des rôles précis : test manager, analyste, intégrateur, QA lead.
- Planifier un audit qualité trimestriel des tests et des plans de campagne.
- Nettoyer les cas obsolètes à chaque release.
Exemple pharma : une société a mis en place un contrôle qualité mensuel sur HP ALM et a réduit de 20 % les anomalies redondantes.
Conclusion : HP ALM, un outil qui retrouve sa place dans la chaîne de valeur
Bien utilisé, HP ALM v25 peut redevenir un pilier du Delivery Management, à condition d’être intégré à la chaîne agile et DevOps.
Pour tirer le meilleur de la version 25 :
- Structure ton référentiel de tests et assure la traçabilité complète.
- Intègre HP ALM dans ton pipeline CI/CD avec Jenkins ou GitLab.
- Pilote les KPI qualité en continu avec des dashboards automatisés.
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